L’hymne national des Comores : Udzima wa ya Masiwa

Sur les traces de la culture comorienne

Version corrigée par les linguistes comoriens. Cependant, il y a un changement des paroles originales dans le vers : Wasi WaKomoro « Wulimi » Mdzima (au lieu de « Dini » Ndzima)

L’auteur le plus connu de l’hymne national des Comores : Udzima wa ya masiwa, s’appelle Saïd Hachim Sidi Abderemane, né vers 1942, à Domoni, sur l’île d’Anjouan, membre éminent de l’Assmin Band.

Said Hachim Sidi Abdérémane, membre éminent de l’Assmin Band de Domoni

L’hymne national des Comores est surtout une œuvre collective de l’orchestre le plus célèbre, de la ville de Domoni à Anjouan, connu sous le nom de Assmin Band, génération 1978. Cette année là, il était composé, entre autres, de Mohamed Jaffar Abbas, Mohamed Saïd Allaoui, Saïd Hachim Sidi Abdérémane, Hamidi Ben Cheikh, Wirdane Daoud, Dhoihiri De Gaulle, Kamil Abdallah et Mourdassi.

En effet, Said Hachim Sidi, étant un des aînés et des plus âgés de l’orchestre cette année là…

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Le mont Karthala

Sur les traces de la culture comorienne

Le cratère du Karthala

Le mont Karthala est le plus haut sommet des Comores avec 2361 mètres d’altitude, une immense caldeira et un des volcans les plus actifs au monde. Il est l’un des symboles identitaires les plus représentatifs de notre pays tout comme le cœlacanthe.

« Relativement actif avec vingt éruptions au cours des XIXe et XXe siècles, ces dernières se traduisent généralement par la formation de coulées de lave qui atteignent dans certains cas la mer et l’apparition d’un lac de lave dans un des cratères de la caldeira sommitale de ce volcan bouclier.

Ce volcan bouclier de trente kilomètres de longueur et de quinze kilomètres de largeur culmine à 2 361 mètres d’altitude à une caldeira de trois kilomètres de largeur par quatre kilomètres de longueur formée par des effondrements successifs entrés en coalescence et notamment le Choungou-Chahalé au centre et le Choungou-Changomeni au nord. »Il est situé au…

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